La plaque photopolymère est constituée de 3 éléments : une base en acier, une couche photosensible et une pellicule de protection. Son épaisseur est de 0,94mm.
Son comportement est relativement simple. À l’insolation par une lumière dont le rayonnement se situe dans les ultraviolets (UV, entre 300 et 400nm) les particules de la couche photosensible se lient les unes aux autres et deviennent insolubles dans l’eau. Au développement dans l’eau, les zones épargnées par les UV seront dépouillées.
Une ligne noire dessinée sur un film transparent donnera une ligne en creux dans la plaque.
Dans notre vidéo, l’insolation se fait en deux temps : d’abord un film que l’on nomme « trame d’aquatinte » puis la photographie (en positif) qui a été imprimée en jet d’encre sur le film transparent Agfa Copyjet.
La trame d’aquatinte est constituée d’une multitude de points noirs répartis aléatoirement selon une densité précise. Elle simule le grain que l’on obtient par la technique de l’aquatinte traditionnelle à la résine sur métal. Lors de l’insolation du film, le grain de trame est annulé dans les zones transparentes de l’image et plus ou moins conservé selon les densités : toutes les valeurs sont ainsi obtenues.
Après séchage et post insolation pour fixer la plaque, l’impression se fait de façon traditionnelle.
L’utilisation des plaques Toyobo ne se limite pas à la photographie. Beaucoup d’autres exploitations sont possibles : dessin au crayon ou lavis de gouache sur calque, marqueurs, matières reélles (tissus, etc…).